DRAGON BALL – 1989 (Jap)
Auteur : Akira Toriyama
Publication : 1988 – 1995
Épisodes animée : 1989-1996
Résumé « Goku devenus adulte et père d’un enfant, Gohan. Coule des jours paisibles avec les siens, jusqu’au jours ou Radditz, son frère venu de l’espace, kidnappe Gohan. Obligeant Goku a reprendre les armes ».
Les années ont passé et Goku a donc grandi depuis son affrontement avec Piccolo dans Dragon Ball. Cette suite tant attendue par les fans, est toujours orchestrée par Toriyama qui est parvenu à instaurer Dragon Ball Z comme un monument du manga, surpassant de loin l’impact qu’a eu Dragon Ball sur le public. Cette fois-ci le ton y est plus adulte, les combats sont plus violents et les méchants ne sont plus des idiots terrifiés par un enfant à la force surhumaine.
DBZ c’est aussi l’occasion d’en savoir plus sur les origines de Goku, de découvrir une nouvelle facette de ses pouvoirs.
Quel gosse n’a pas bondi hors de son canapé ou crier comme un fou, lorsqu’il a vu pour la première fois le plus puissant des Saiyan se transformer en super guerrier ?
Hélas certains parents dont une certaine… Ségolène Royal, n’ont pas du tout adhéré à la violence graphique de certaines images et ont usé de leur influence pour le faire savoir. C’est pour cette raison que l’ex femme de François Hollande a écrit un livre en 1989 (Le râle bol des bébés zappeurs) dans lequel elle dénonce sans retenue les mauvais messages véhiculés par les animés japonais (allant même jusqu’à s’en prendre à Dorothée qui était la principale diffuseuse de ces séries à l’époque).
Et c’est aussi pour cette raison entre autre que les animés japonais sont aussi mal vus par les Français d’aujourd’hui.
Une fois encore, il est bon de rappeler qu’en ce temps là, les gens pensaient que tout ce qui était animé, était forcément « grand public », ce qui est complétement faux. Les séries japonaises possèdent pour la plupart une violence ou des messages à double sens qu’il faut connaitre si on souhaite le montrer à nos bambins. En effet la plupart de ces programmes n’avait pas peur d’aborder frontalement des sujets difficiles comme la famine ou la pauvreté (coucou Rémi Sans famille) ou bien la sexualité et les fantasmes (hello Nicky Larson).
Très honnêtement même si cela n’a rien de surprenant, je suis un grand fan de Dragon Ball Z, car la richesse de son univers, la diversité de ses personnages, la tension des combats en font quelque chose d’unique et de fascinant.
J’aime la manière dont elle montre Goku, qui est sans cesse pris en étau entre son envie de vouloir affronter des ennemis toujours plus forts avec ses responsabilités parentaux. Car ne vous y trompez pas, DBZ est un savoureux mélange entre le film de Kung-Fu et le portrait cynique de la parentalité.
De plus la série contient l’un des meilleurs personnages féminins qu’il me fut donné de voir dans un manga. Je fais bien évidement allusion à Chichi, la femme de Goku. Aussi drôle que têtue, ça fais vraiment plaisir de voir quelqu’un comme elle à une époque où les femmes étaient essentiellement cantonnées à des rôles de potiches ou de prostituées.
C’était le MangaMaster, pour vous servir.
Roven K.